27 Octobre

Le bateau est arrivé dans la matinée à l'aplomb du mont La Pérouse

La première plongée a commencé .

et voilà les nouvelles envoyées par Florence :

Chère(s) élèves,

Laissez-moi tout d’abord me présenter, je m’appelle Florence, je suis biologiste, et je rêvais depuis longtemps de partir en mission avec des scientifiques ; eh bien voilà, c’est arrivé ! et avec une équipe de plongeurs-cinéastes exceptionnels !

Nous levons l’ancre samedi soir, de nuit… La Réunion nous apparaît scintillante… Mais il nous faut rapidement revenir au sens pratique et nous installer sur le bateau.

Photos du départ

Ce n’est pas toujours aussi simple de s’y retrouver sur le bateau beaucoup d’escaliers à négocier avec le roulis du bateau qui porte le surnom de « la rouleuse ». Nous sommes quelques-uns à être anxieux sur le fait d’avoir le mal de mer.

il vaut mieux descendre à reculons!

Photos d’escalier – de La Curieuse

     

Bienvenue sur la Curieuse

     

Bienvenue dans une cabine… tout au fond du bateau

Même si la nuit fût un peu difficile du fait du bruit des moteurs, nous avons tout de même loupé le lever du soleil.

Ce matin, vers 8h nous sommes arrivés sur le Mont La Pérouse, la question du jour et d’importance capitale est : où plonger ?

Trouver où plonger ? Thomas, Patrick, Laurent et Florian

 

Grâce au sondeur du bateau, nous suivons l’évolution du fond 800m, 200m et un plateau sur -58m.

Floran suit également sur son ordinateur l’évolution des fonds : Laurent explique que les plongées profondes doivent être réfléchies car elles sont rares (il n’y en aura que 5 ou 6 durant toute la mission) et il ne faut pas les gâcher. L’idéal serait de trouver un fond autour de 60m avec un tombant jusqu’à 120m. Malheureusement, pour le moment le seul tombant trouvé commence à 120m au-delà de ce que les plongeurs peuvent aller. Cette cassure à 120m correspondrait à un ancien niveau de la mer tel qu’il devait exister lors de la dernière glaciation.

Pour affiner la carte des fonds sous-marins du Mont La Pérouse qui fait 13 km de long, toute la nuit durant, le bateau va trainer un sonar latéral à la vitesse de 3 nœuds ; cela va permettre de relever le fond sur une bande de 300m de large alors que le sonar du bateau ne donne que la profondeur le long du trajet. Ainsi demain matin, les plongeurs espèrent déterminer des sites favorables pour leurs plongées. Les tombants devraient abriter une faune plus abondante notamment fixée.

Floran expliquant le fonctionnement du sonar latéral

Pour aujourd’hui la plongée se fera sur le platier, par 58 me de fond. La mer étant belle, les scientifiques à bord se lancent dans leurs différentes manipulations : prélèvements d’eau à différentes profondeurs, mesure de la visibilité, immersion de caméras à 60m sur le fond…

Départ pour une plongée de moins d’une heure à 60 m 

Palier de plus de 3h 

Au retour des plongeurs avec de superbes images et des échantillons qui font la joie des scientifiques restés à bord. Nous savons enfin de quoi est fait le plateau du Mont La Pérouse…

Tellement occupés, nous en avons loupé le coucher du soleil…

La suite demain….

Ah non , le voilà

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